Le plasma est méconnu du grand public, mais reste essentiel et vital. Il est utilisé en transfusion directe ou pour la fabrication de médicaments qui permettent chaque année de soigner plus de 500 000 patients.
De nombreuses pathologies (déficits immunitaires, l'hémophilie, certaines maladies auto-immunes, ou encore des troubles neurologiques graves) sont soignées par les protéines contenues dans le plasma.
Actuellement, les dons ne permettent malheureusement de couvrir que 45% des besoins. La majorité des médicaments doivent donc être importés, principalement des Etats-Unis.
Or, si le modèle français repose lui sur le principe éthique du bénévolat, de l’anonymat et de la non-marchandisation du corps humain, et fonctionne grâce à la générosité des donneurs bénévoles, ce n’est pas le cas dans les centres de plasmaphérèse américains qui pratiquent le don rémunéré.
Accroître les capacités nationales de collecte de plasma présente donc un enjeu de souveraineté sanitaire majeur pour réduire notre dépendance aux Etats-Unis et ainsi pouvoir répondre aux besoins des patients en toutes circonstances.
Il est alors essentiel de sensibiliser et de tenter de recruter de jeunes donneurs à un type de don encore méconnu qu’est le don de plasma.
Dans ce contexte, la 7e édition de la PlasmaCup se déroulera du 12 novembre au 07 décembre 2024 dans les villes de Toulouse, Montpellier et Nîmes. Ce challenge invite l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur de chacune des villes à entrer en compétition pour le titre de « l’établissement le plus solidaire de la ville ».
La règle est simple, les établissements doivent mobiliser leurs étudiants, mais aussi leur personnel en les invitant à donner leur plasma sur rendez-vous tout au long du challenge dans l’une des Maisons du don.