Tous unis par le don de sang

En juin, tous unis par le don

Le don de sang, c’est l’histoire de Sam, de Margaux, de Thomas, de Laure, de Stéphanie et de plusieurs milliers d’autres personnes. Une histoire faite de moments de vie heureux et d’autres plus douloureux, des moments qui nous unissent, que l’on soit donneur, patient, bénévole, salarié ou partenaire associatif, entreprise...
En juin, à l’occasion de la Journée Mondiale des donneurs de sang (14 juin), nous célébrons ce collectif qui fait vivre une grande chaîne de solidarité. Ce collectif qui retrousse ses manches en donnant son sang, en devenant bénévole, en rejoignant l’EFS. Il y a mille manières de s’engager à nos côtés.
À travers ces 5 témoignages, rencontrez celles et ceux qui font notre histoire. Aujourd’hui et demain continuons d’être tous unis par le don pour sauver des vies.
SAM, donneur

Un donneur sur trois a fait son premier don grâce à un proche. On connait tous quelqu’un qui n'attend qu'un coup de pouce pour sauter le pas. Prêt à le convaincre ?
"J’ai découvert le don de sang et l’importance d’un tel geste quand j’étais petit. Mes parents donnaient leur sang lors des collectes mobiles dans notre village en Alsace. Je les ai toujours accompagnés et, à 18 ans, j’ai eu envie de faire comme eux.
Aujourd’hui j’ai 20 ans et je donne régulièrement mon sang et mon plasma. J’ai déjà donné une trentaine de fois. Ma vie de donneur commence à peine, et j’espère pouvoir donner jusqu’à mes 70 ans ! Quand je vois le nombre de personnes que j’ai aidé, ça me rend fier et même utile.
Si vous voulez sauter le pas faire un premier don, je vous conseille d'y aller accompagné, d'un membre de votre famille, de quelqu'un de confiance. Et une fois en collecte, le personnel de l’EFS ou les bénévoles sont aux petits soins !"
En juin (et toute l’année), seul ou accompagné : donnez votre sang et votre plasma. On vous attend partout en France, en maison du don ou en collecte.
Margaux, patiente

Donner son sang, son plasma, ou ses plaquettes, c'est venir directement en aide à plusieurs milliers de patients chaque année. Parmi eux, Margaux, 6 ans, atteinte d’une maladie rare qui nécessite un traitement fabriqué grâce aux dons de plasma. Son papa, Rémi, nous raconte.
"Margaux est atteinte d’une maladie qui attaque son système nerveux et qui l’empêche de réaliser les gestes du quotidien. Elle souffre de tremblements, de beaucoup de fatigue, elle du mal à marcher et à porter une fourchette.
Mais après une cure d’immunoglobulines (fabriquées à partir du plasma), elle peut à nouveau marcher et courir, c’est un produit miracle.
Sans ces cures, les attaques seraient permanentes et les nerfs détruits avec des dégâts irréversibles. Margaux serait sûrement en fauteuil roulant aujourd’hui."
En France, de plus en plus de personnes ont besoin de traitements fabriqués à partir du plasma. Déjà donneur de sang ? Il y a de fortes chances que vous puissiez donner votre plasma également.
Laure, infirmière

L'EFS, c'est près de 10 000 collaborateurs et collaboratrices partout en France. Biologistes, techniciens, médecins... mais aussi des infirmiers et infirmières, comme Laure.
"Je suis arrivée à l’EFS en tant qu’assistante marketing mais mon rêve de petite fille était de devenir infirmière. L’EFS m’a permis de réaliser ce rêve !
À l’aube de mes 40 ans, je me suis formée au métier. Mes collègues m’ont portée et encouragée. Je n’oublierai jamais le tout premier prélèvement que j’ai effectué à la maison du don de Besançon. C’est un moment qui restera gravé dans ma mémoire.
Aujourd’hui, je suis infirmière de collecte et je suis heureuse de faire ce métier si unique et essentiel à la chaîne du soin. Je me lève le matin en me disant que je suis fière d’avoir accompli ce parcours."
Depuis 25 ans, l'EFS prend soin de la vie. De nombreux postes sont ouverts partout en France pour donner au sang le pouvoir de soigner. Rejoignez-nous.
Thomas, bénévole

Au quotidien, les bénévoles sont indispensables. Ils sensibilisent, aident à l’organisation de collectes, accueillent les donneurs et les accompagnent tout au long de leur don. Une autre manière de s’engager et de faire vivre la solidarité.
"J'ai 22 ans et quand j'étais petit, j'ai eu des soucis cardiaques assez importants, qui ont nécessité une opération et une transfusion.
Depuis, j’ai, comme beaucoup de personnes transfusées, cette idée d'avoir un peu comme une dette envers le don du sang. Ne pouvant plus donner, j’ai décidé d’agir autrement : en devenant bénévole.
Je communique en amont des collectes, je sensibilise les plus jeunes en allant dans les écoles et les collèges, j’aide à l’installation de la collecte. Je me sens utile !
Donner son sang, c’est donner de son temps bénévolement, c’est d’un altruisme incroyable. On ne gagne rien de plus que l’idée que l’on a de sauver quelqu’un."
Les associations de donneurs et de patients sont des soutiens essentiels de l’EFS. Parmi elles, la Fédération Française pour le Don de Sang Bénévole (FFDSB), partenaire historique, fédère des centaines d'associations partout en France. Il y en a forcément une près de chez vous.
Stéphanie, partenaire

Stéphanie Fugain mène un combat quotidien pour aider les patients atteints de leucémie. Elle a fondé l’association Laurette Fugain, hommage à sa fille emportée par ce cancer du sang.
"Lorsque nous avons découvert la maladie de Laurette, face à l’urgence de la situation, nous avons lancé une immense chaîne de solidarité pour trouver des donneurs de plaquettes.
La chimiothérapie attaque le système immunitaire et empêche le patient de fabriquer ses cellules sanguines. Il faut absolument lui apporter des globules rouges et des plaquettes.
Les malades peuvent avoir les meilleurs médecins, les meilleurs traitements dans les meilleurs hôpitaux, une personne est incontournable : c’est le donneur."
Si chaque année 1 million de patients sont soignés, c’est en grande partie grâce au soutien de nombreux partenaires : associations entreprises… Rejoignez le mouvement.
Je me lance

Le mois de juin est un moment clé pour maintenir les réserves de sang à un bon niveau avant l’été, période synonyme chaque année d’une baisse de la fréquentation des collectes. Parce que la maladie ne connaît pas de pause et que les produits sanguins ont une durée de vie limitée, nous avons besoin de votre mobilisation régulière !
Tout l’été, nos maisons du don restent ouvertes et nous organisons de nombreuses collectes près de vos lieux de vacances : en bord de mer, à la montagne… Pour Margaux et plus d’un million d’autres patients, prenez rendez-vous.