La plupart des études épidémiologiques le rapporte : quel que soit le pays, le modèle de la transfusion sanguine fondé sur le don bénévole est plus sûr que celui fondé sur le don rémunéré.
Le donneur rémunéré peut être motivé par l’argent : pour un don payé, il peut être tenté de dissimuler son véritable état de santé ; ce qui accroît le risque de transmettre au malade un virus ou une bactérie lors de la transfusion. Il peut également vouloir donner trop souvent, ce qui peut menacer sa propre santé.
Le donneur bénévole lui, donne par générosité et altruisme, sans attendre de rémunération en retour. Les informations qu’il communique aux médecins de l’EFS sur sa santé ont plus de chance d’être sincères et complètes. Cette démarche volontaire qui incite à plus de transparence dans les échanges, contribue à garantir sa sécurité et celle du malade qui recevra les produits sanguins.