Bien que nous connaissions les groupes sanguins A, AB, B, O, leur diversité est en réalité bien plus large. On compte en effet 390 groupes sanguins, dont 250 sont considérés comme rares.
En France, on estime que 700 000 à un million de personnes sont porteuses d’un groupe sanguin rare. Celles originaires d’Afrique subsaharienne, des DROM (Martinique, Guadeloupe, Guyane) ou de l’océan Indien (Réunion, Mayotte) ont plus de chances d'être concernées. Un groupe sanguin est rare lorsqu’il concerne moins de 4 personnes sur 1 000.
En Ile-de-France, les sangs rares représentent un fort enjeu du fait de la prise en charge d’une importante fraction de la population touchée par la drépanocytose, une maladie génétique du sang, la plus répandue au monde. Les malades nécessitent des transfusions sanguines très régulièrement, c’est pour cela que nous avons besoin de groupes sanguins correspondants.
Les donneurs d'origines afro-antillaises sont particulièrement recherchés pour assurer la compatibilité sanguine. La diversité des donneurs est donc indispensable pour des soins adaptés.
Pour en découvrir davantage, l’Etablissement français du sang Ile-de-France, organise plusieurs évènements et clôturera sa semaine des sangs rares le dimanche 4 février de 11h à 14h à l’occasion d’un moment convivial organisé en collaboration avec l’association UMMANITE, à Créteil. L’occasion de découvrir des témoignages de donneurs et receveurs de don de sang et d’échanger avec eux.
Une webconférence est également organisée le jeudi 1er février à 18h, en présence du Professeur Jacques Chiaroni, Directeur de l’EFS PACA-Corse, Thierry Peyrard, Directeur du Département National de Référence en Immuno-hématologie et Sang Rare et Laetitia Defoi, fondatrice de l’application Drepacare. Elle se tiendra en ligne, via Teams :